La
topographie et le relief si particulier du Gers créent ainsi un véritable
pachtwork de paysages au sein de chaque vallée et forment une véritable
mosaïque de lieux et de milieux. Cette répétitivité
des paysages au sein de chaque vallée donne un sentiment d’ensemble
d’homogénéité des paysages mais en réalité
ceux-ci ne cessent de changer.
Limiter la présentation des paysages du Gers aux seuls modèles
précédents ne suffit à rendre compte de l’organisation,
de la complexité et de la diversité des paysages du Gers. Là,
la confluence ou la naissance d’une cours d’eau créent
un évènement paysager particulier, par ailleurs, de vallée
en vallée, et progressivement au sein de chaque vallée, la géologie
et l’affectation des sols diffèrent, la végétation
change et occupe une place plus ou moins importance, l’occupation humaine
s’organise différemment.
Pour comprendre ces transformations des paysages, il convient de resituer
ces grands modèles par rapport aux grandes influences cardinales qui
s’exercent de part et d’autres du Gers qui différent au
Nord et au Sud, à l’Est et à l’Ouest : les influences
climatiques et géologiques qui s’avèrent primordiales,
mais également les dynamiques urbaines et démographiques.